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Découragement

 
RECOMMENCE
(Anonyme)
 
Recommence même si cela te coûte, même s’il faut en payer le prix,
Même si tu sens la peur au plus profond de toi.
 
Recommence même si une illusion s’éteint,
Même si tes engagements sont difficiles à tenir, même si on ignore tes efforts.
 
Recommence pour donner le meilleur de toi-même
Avec enthousiasme et confiance, comme si tu ressuscitais chaque matin.
Recommence pour rire et offrir du soleil par tous les temps,
Avec joie et avec amour, comme s’il y avait toujours de quoi se réjouir.
 
Recommence pour transformer l’existence avec l’espoir du dialogue
Pour jeter des ponts par-dessus les séparations comme l’Evangile nous y presse.
 
Recommence pour Dieu, avec Dieu, comme Dieu.
 
 
DU  FOND  DE  MA  FAIBLESSE
(Michael Lonsdale)
 
Seigneur, aide-moi, signe-moi dans ma faiblesse, ma pauvreté.
Tu as plongé dans mon épaisse boue pour me repêcher, moi, le blessé,
L’ignorant, le perdu. Que faire sans toi ?
Voici venir la reconstruction, la colonne vertébrale redressée.
Comme l’oiseau lavé de la marée noire, reconsidéré, appelé à prendre son vol
Avec de timides ailes, va, remonte au soleil et porte témoignage.
 
Je me présente devant toi comme je suis, avec défauts, qualités,
Possibilités et impossibilités, blocages, faiblesses, indifférence,
Et, t’aimant, sans faire assez ta volonté.
Alors j’ai besoin de toi encore davantage,
Toi qui n’en finis pas de me sortir de l’impasse, de me faire comprendre tout L’amour que tu as pour ta créature.
 
Je touche la frange de ton vêtement, je touche tes pieds, tes mains,
Ton côté ouvert et je te demande pardon.
 
 
LA  PAIX  DE  DIEU
(Pasteur A. Nouis)
 
La paix de Dieu est un souffle ténu qui se pose sur ton cœur
Et qui apaise tes peurs.
 
La paix de Dieu est un murmure qui rafraîchit ta foi,
Qui te relève et qui t’envoie.
 
Que la paix de Dieu soit avec toi,
Pour aujourd’hui et pour toujours.
 
 
QUAND  LES  MOTS  SE  FONT  RARES
(Lytta Basset)
 
Dieu notre Père, quand les mots se font rares,
Quand le pardon ne vient pas aux lèvres,
Quand l’amour bâillonné n’a plus rien à dire,
Quand mensonge et demi vérités brouillent toutes les pistes,
Nous venons nous reposer en toi,
En ta Parole sainte, crédible, fiable,
Et ta Parole apaise notre infinie soif de vérité.
 
 
PARDONNE-NOUS COMME NOUS PARDONNONS
(Cardinal Godfried Danneels)
 
Père, rien n’est aussi difficile que d’offrir un vrai pardon,
Surtout à ceux et à celles qui nous sont proches
Et nous ont réellement fait souffrir. Comme il est difficile ce pardon !
Tant de prétextes tourbillonnent dans notre tête :
Est-ce bien à moi de commencer ? Est-ce bien la peine ?
Il nous en coûte de pardonner. Est-ce même possible ?
 
Père, nous le savons, la réconciliation et le pardon
Ne peuvent venir que de toi. Alors, accorde-nous la grâce du pardon,
La force de nous réconcilier avec ceux qui sont sous notre propre toit,
Avec ceux qui sont loin : le conjoint qui est parti,
L’enfant qui a brisé les attaches. Fais-nous aimer même nos ennemis.
Ne permets pas que le soleil se couche sur une rancune
Ou une colère en nos cœurs. Fais nous la grâce du premier pas
Et nous te ressemblerons.
 
  
DEBOUT, PETIT HOMME
(Anselme de Canterbury)
 
Debout, petit homme ! Fuis un peu tes affaires !
Protège-toi de tes pensées bruyantes !
Rejette au loin les soucis qui pèsent sur toi
Et renonce à ce qui te détruit.
Accorde-toi du temps pour Dieu et repose-toi en lui !
Dis lui : « Seigneur, je cherche ta face ».
Apprends à mon cœur où et comment il doit te chercher,
Où et comment il peut te trouver.
 
JESUS  EST  CHARGE  DE  SA  CROIX
(J.P. Dubois-Dumée)
 
Nous avons tous, Seigneur, des fardeaux à porter.
Cette maladie qui nous frappe, lèpre ou cancer,
Pourquoi, pourquoi, Seigneur ?
Cet enfant handicapé, ce débile mental profond,
Pourquoi, pourquoi, Seigneur ?
Toutes les injustices qui nous brisent, nous révoltent :
Le chômage et la misère, la guerre et la violence,
La dictature et l’exil, les privations et la faim ;
Nous sommes écrasés sous leurs poids,
Pourquoi, pourquoi, Seigneur ?
Aide-nous, Seigneur, à porter nos croix,
Comme tu as porté nos croix.
Et nos croix deviendront des actes d’amour
Elles nous feront participer à la rédemption.
Alors tout s’éclaire, Seigneur, au milieu de l’obscurité,
Tout prend un sens au milieu de l’absurdité.
Que ta croix, Seigneur, soit notre lumière, notre prière.
 
  
VIENNE TON REGNE
(A.  Sève)
 
Seigneur, nous sommes fatigués, énervés, soucieux.
Apaise-nous, redonne-nous cette confiance en toi
Que chantent si bien les psaumes :
« Avec toi, Seigneur, on peut franchir tous les murs ! »
Demain matin, si tu es avec nous, il n’y aura pas de murs.
 
Nous n’avons pas assez aimé nos frères aujourd’hui.
Mets dans notre cœur le pardon et la volonté de progresser en amour.
Nous n’avons pas assez bien parlé de toi par nos mots,
Nos manières de faire, notre espérance.
Pardon, si quelqu’un a pu penser en nous voyant :
« Etre chrétien, qu’est-ce que ça change ? »
 
Nous te disons : « Vienne ton règne »
Pour nous endormir ce soir et nous réveiller demain
Dans un désir encore plus fort
Que tu sois connu et aimé.
 
 LAISSE-MOI  CRIER
(A.  de Palmaert)
  
Oh ! Mon Dieu, laisse-moi crier
Même si je pense que tu ne m’entends pas.
Toi qui me sembles si lointain,
Et moi qui crois que tu restes insensible
Aux cris de tes enfants.
Laisse-moi crier même si je crois
Que tu ne m’écoutes plus.
Toi qui t’es lassé, peut-être, des bruits du monde,
Et moi qui ne sais pas que tu es si proche.
Laisse-moi crier, mon Dieu,
Mais, par ta grâce, transforme
Ma plainte en cri d’espérance,
Ma douleur en attente
Et ma fureur en prière.
  
 
JE  SUIS  LA
(J.D.Freeman)
 
Tu peux ne pas me voir,
Pourtant je suis la lumière qui te permet de voir.
Tu peux ne pas m’entendre,
Pourtant je suis la voix qui parle pour toi.
Tu peux ne pas être sensible à moi,
Pourtant je suis la force qui s’exprime par tes mains.
Sans cesse je suis à l’ouvrage,
Même si tu ne comprends pas comment.
Sans cesse je suis à l’ouvrage,
Même si tu ne sais pas pourquoi.
 
Je ne suis pas vision étrange.
Je ne suis pas que mystères….
Pourtant, je suis là. J’entends. Je réponds.
Quand tu as besoin de moi, je suis là.
Même lorsque tu me renies, je suis là.
Même lorsque tu es éperdu de solitude, je suis là.
Lorsque tu as peur, je suis là.
Lorsque tu souffres, je suis là.
Je suis là lorsque tu pries,
Et je suis là aussi lorsque tu ne pries pas.
Je suis en toi et tu es en moi….
Tu peux ne pas me trouver, je te trouve.
Même si ta foi en moi vacille,
Ma foi en toi jamais ne faiblit, parce que je t’aime.
O bien-aimé, je suis là.
 

POURQUOI CE SILENCE
(St Ignace)
 
Pourquoi, Seigneur, ce voile et ce silence ?
Pourquoi te caches-tu à nos yeux ? Pourquoi nous laisse-tu dans le noir,
Dans les peurs et dans les doutes, dans la solitude et le désarroi ?
 
Conduis-moi dans ton sillage. Révèle-moi ton éclat, la splendeur de ta présence, les rayons de ton amour !
Que ta gloire m’illumine. Qu’elle dissolve mes brumes.
Et que je chante sans fin ta grandeur et ta beauté !
JE NE SAIS PAS PRIER
(J.P. Snyers)
 
Seigneur, je ne sais pas prier. Un grand vide est en moi.
Dans le silence de cette église, je réalise que, face à toi,
Les mots ne sont que des mots.
Seigneur, toi qui me sondes jusqu’au plus profond de mon être,
Tu vois le cœur de mon cœur
Et tout ce qu’il contient de beauté
Mais aussi de faiblesse et de péché.
Je ne peux rien te cacher.
Tout juste, puis-je humblement te demander pardon
Et t’écouter me dire que je suis ton enfant
Maintenant et pour l’éternité.
 
 
CHANTE, MON AME
(J. Lebreton)
 
Je lui ai donné toute ma tristesse, il m’a donné toute sa joie.
Je lui ai donné tout mon tourment, il m’a donné toute sa paix.
Je lui ai donné toute ma douleur, il m’a donné tout son bonheur.
Je lui ai donné toute mon angoisse, il m’a donné toute sa sérénité.
Je lui ai donné tout mon orgueil, il m’a donné toute son humilité.
Chante mon âme toute ta joie.
Et tout comme à Cana, il y a eu trop de vin….
Et comme à la multiplication trop de pains….
Et tout comme à Tibériade trop de poissons….
Dieu, quand il donne, donne toujours trop de tout.
 
 
LA PRIERE DE PEDRO
(Pedro)
 
Combien de fois dans ma nuit peuplée, moins d’étoiles que de désarrois,
Moins d’amitiés que de détresses, combien de fois les bras m’en tombent,
Le cœur n’y est plus !
Tellement lourd le poids des exclus, tellement injuste la souffrance des petits,
Tellement épais le mur à faire tomber, que les bras m’en tombent,
Que le cœur n’y est plus !
Dieu, qu’il est difficile d’attendre l’aurore dans la nuit obscure !
Dieu, qu’il est difficile d’être debout et attentif,
D’être veilleur dans la nuit des cœurs !
 
 
PRIER POUR LES JOURS DIFFICILES
(Dietrich Bonhoeffer)
  
O Dieu, aide-moi à prier et à élever mes pensées vers toi,
Seul je ne peux le faire.
En moi, tout est sombre, mais en toi est la lumière.
Je suis seul, mais tu ne m’abandonnes pas, le secours est en toi ;
Je suis inquiet mais la paix est en toi.
En moi habite l’amertume, mais en toi la patience ;
Je ne comprends pas tes  voies, mais toi tu connais mon chemin !
Esprit Saint donne-moi la foi qui sauve du désespoir et de la tentation.
Donne-moi l’amour de Dieu et des hommes qui efface toute amertume et toute haine ;
Donne-moi l’espérance qui délivre de la peur et du découragement.
  
 
PRIERE D’EVANGILE
  
La lumière est venue dans le monde….
La lumière est venue jusqu’à moi.
J’avais peur de la lumière.
La lumière est descendue dans mes ténèbres.
Elle frappait doucement à la porte de mon cœur,
A la porte de ma peur. Inlassablement….
Pareille à la voix des pauvres, pareille au silence du mendiant
Pareille à l’appel d’un enfant.
La lumière est venue jusqu’à moi et m’a dit :
« Vois, Je ne viens pas te juger mais te sauver.
Ta nuit te fait mourir, ma clarté te guérit….
Ouvre-moi ! »
  
JE NE TE CONNAIS PAS
 Je ne te connais pas, j’ignore ton nom,
Quel est ton visage, quel est ton pays.
Je sais pourtant que tu es un homme ;
Tu es peut-être une femme ou même un enfant.
 
Je ne sais pas ce que tu penses ;
J’ignore encore quelle est ton opinion.
 
Nous avons marché et nous avons parlé de Dieu,
Ce qu’il a fait, la vie qu’il promet.
Et maintenant pour toi, à l’heure de la foi,
La vie et la mort sont devant toi
Et tu dois faire le choix.
 
Ami, si ton père t’a déçu, délaissé,
Tu t’es révolté, d’amour tu as manqué,
Et toi, père, si ton fils un jour t’a oublié,
Que tu as crié, prié peut-être et même pleuré,
Et pour toi si ton cœur est malade,
Si tu souffres et qu’il n’y a plus d’espoir,
Apprends qu’aujourd’hui Dieu t’a toujours cherché,
Dans le secret il t’a toujours aimé.
Ami, ne cherche plus, la vie tu l’as trouvé.
 
Je ne te connais pas, mais laisse-moi te dire avant de partir
Avant de choisir la vie,
Vois-tu, c’est comme un nuage que le vent emporte et qui disparaît.
 
Ta vie, elle ne t’appartient pas.
Demain, vivras-tu ? Et qu’en sais-tu ?
     Si Dieu à ton cœur a parlé,
Crois-le, il veut te pardonner
D’amour, il veut t’entourer
Ta vie il veut la sauver
Je ne te connais pas.

 AVEC LE PSAUME 26(27)
 
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?
 
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
 
Ecoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi !
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.
 
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur
 
 
AVEC LE PSAUME 68(69)
 
Me voici humilié, meurtri ; que ton salut, Dieu, me redresse ;
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
Je vais le magnifier, lui rendre grâce.
 
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : Vie et joie à vous qui cherchez Dieu !
Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés.
 
 
AVEC LE PSAUME 16(17)
 
Seigneur, écoute ! Entends ma plainte, accueille ma prière :
Mes lèvres ne mentent pas, tes yeux verront où est le droit.
 
J’ai tenu mes pas sur tes traces, jamais mon pied n’a trébuché.
Je t’appelle, toi mon Dieu qui répond : écoute moi, entends ce que je dis.
 
Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; à l’ombre de tes ailes cache-moi.
Et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage.
 
JE TE CHERCHE
(St Augustin)
 
Je te cherche, Seigneur, autant que j’ai pu, autant que tu m’en as donné la force
Je t’ai cherché.
Et j’ai voulu avoir l’intelligence de ce que je crois.
Et j’ai beaucoup discuté et j’ai peiné.
Seigneur, mon Dieu, mon unique espérance, exauce-moi.
Ne permets pas que je me lasse de te chercher, mais mets-moi au cœur
Un désir plus ardent de te chercher.
 
Me voici devant toi avec ma force et ma faiblesse.
Soutiens l’une, guéris l’autre.
Devant toi est ma science et mon ignorance.
Que je me souvienne de toi,
Que je te comprenne.
Que je t’aime.
 
AVEC LE PSAUME 56 (57)
 
 Pitié mon Dieu, pitié pour moi !
En toi, je cherche refuge, un refuge à l’ombre de tes ailes,
Aussi longtemps que dure le malheur.
 
Je crie vers Dieu, le très haut, vers Dieu qui fera tout pour moi.
Du ciel, qu’il m’envoie le salut, qu’il envois son amour et sa vérité.
 
Dieu, lève-toi sur les cieux : que ta gloire domine la terre !
Ton amour est plus grand que les cieux, ta vérité, plus haute que les nues.
  
AVEC LE PSAUME 50 (51)
 
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde,
Efface mon péché, lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
 
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
 
AVEC LE PSAUME 85(86)
 
Ecoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.
 
Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle chaque jour.
Réjouis ton serviteur : vers toi, j’élève mon âme !
 
Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour ceux qui t’appellent
Ecoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie.
 
 
AVEC LE PSAUME 129 (130)
 
Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière.
 
Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.
 
J’espère le Seigneur de toute mon âme, je l’espère et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur, plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
 
Oui, près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat.
 
 
VIENS SUR MON CŒUR
(Marguerite-Anne Héron)
 
Seigneur, ouvre grand tes bras que je m’y jette.
Ecoute-moi, accueille-moi, console-moi.
 
J’ai entendu des voix maugréer contre moi ; c’était moi-même qui murmurais.
J’ai reçu des coups, des blessures ; c’était moi-même qui me battais.
Mon cœur hurlait, saignait ; c’était moi-même qui l’avais blessé.
J’étais fermée et malheureuse ; c’était sur moi-même que je pleurais.
 
Et toi tu m’as dit : « Ma toute aimée, mon enfant, je ne veux plus que tu te fasses du mal ; viens sur mon cœur transpercé pour toi,
Viens dans ma paume ouverte pour toi,
Je suis là, ne crains pas….
J’ai déjà ouvert mes bras sur la croix pour toi.
Je serai toujours avec toi. »

MON DIEU, JE NE VOUS AIME PAS…..
(Marie- Noël)
 
Mon Dieu, je ne vous aime pas. Je ne le désire pas. Je m’ennuie avec vous.
Peut-être même que je ne crois pas en vous.
Mais regardez moi en face. Abritez vous un moment dans mon âme.
Mettez la en ordre d’un souffle, sans en avoir l’air, sans rien me dire.
Si vous avez envie que je croie en vous, apportez moi la foi.
Si vous avez envie que je vous aime, apportez moi l’amour.
Moi je n’en ai pas et je n’y peux rien.
Je vous donne ce que j’ai, ma faiblesse et ma douleur
Et cette tendresse qui me tourmente et que vous voyez bien.
Et ce désespoir et cette honte affolée.
Mon mal, rien que mon mal, c’est tout.
Et mon espérance.
Quelque fois aussi, je me présente à Dieu comme une porteuse de peines,
Chargée de tous les fardeaux du voisinage
Et je lui dis : Seigneur, ne fais pas attention à moi,
Je ne peux pas te plaire.
Regarde seulement les souffrances que je t’apporte comme une pauvre commissionnaire qui vient de la part des autres.
Voici le mal de mon père, voici le mal de mon ami,
Le mal de tel ou tel autre…
 
Vous voilà, mon Dieu ! Vous me cherchiez ?
Mais que me voulez-vous ? Je n’ai rien à vous donnner.
Depuis notre dernière rencontre, je n’ai rien mis de côté pour vous.
Rien…pas une bonne action…j’étais trop lasse.
Pas une bonne parole…j’étais trop triste.
Rien que le dégoût de vivre, l’ennui, la stérilité.
Et Dieu dit : « Donne »
 
La hâte de voir chaque jour la journée finie sans servir à rien…
Le désir du repos loin du devoir et des êtres…
Le détachement du bien à faire…..
Le dégoût de vous, ô mon Dieu…
« Donne »
 
La torpeur de l’âme avec le remords de ma mollesse…
La mollesse plus forte que le remords….
« Donne »
Le besoin d’être heureuse, la tendresse qui brise, la douleur d’être moi….
« Donne »
Les troubles, les épouvantes, les doutes…
« Donne »
 
Seigneur, voilà que comme un chiffonnier, vous allez ramasser les déchets,
Les immondices ?
Que voulez-vous en faire ?
« Le royaume des Cieux »
AVEC LE PSAUME 5
 
Seigneur, conduis-moi.
Ecoute mes paroles, Seigneur, entends ma voix qui t’appelle
O mon roi et mon Dieu !
 
Tu n’es pas un Dieu ami du mal,
Chez toi le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas devant ton regard.
Seigneur, conduis-moi.
 
TU SAIS, SEIGNEUR
(Christiane Bouic)
Tu sais bien, Seigneur : je suis incapable d’accepter la vie
Telle que Tu me l’as donnée.
Combien de fois j’ai été tentée d’y mettre un terme.
Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que je devrais accepter ces souffrances ?
Tu sais bien, Seigneur, elle n’est pas facile cette route qui s’avance vers toi.
Que de fois, au bord du chemin, n’ai-je eu envie de tout abandonner ….
Mais tu es venu saisir ma main pour me tirer toujours plus haut,
Toujours plus proche de ton amour éclatant.
Permets que je Te dise merci….
 
JE NE SAIS PAS OÙ JE VAIS
(Thomas Merton)
  
Seigneur, mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi,
Je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira.
Je ne ma connais pas vraiment moi-même, et, si je crois suivre ta volonté,
Cela ne veut pas dire qu’en fait je m’y conforme.
Je crois cependant que mon désir de te plaire, te plait.
J’espère avoir ce désir au cœur en tout ce que je fais,
Et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir.
Je sais que tu me conduiras sur la bonne route, même si je ne la connais pas.
Je te ferai donc toujours confiance, même quand j’aurai l’impression d’être perdu et que je marche à l’ombre de la mort.
Je n’aurai aucune crainte car tu es toujours avec moi
Et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril.
 
 
AVEC LE PS.87 (88)
(Dans la nuit, malgré tout, crier vers Dieu….)
 
Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence,
Que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte.
Mon âme est rassasiée de malheur, ma vie est au bord de l’abîme.
On me voit déjà descendre à la fosse, je suis comme un homme fini.
Ma place est avec l’es morts, avec ceux que l’on a tués, enterrés,
Ceux dont tu n’as plus souvenir, qui sont exclus et loin de ta main.
Tu m’as mis au plus profond de la fosse, en des lieux engloutis, ténébreux.
Le poids de ta colère m’écrase, tu déverses tes flots contre moi.
Que ma prière vienne jusqu’à toi, Seigneur !
 
  
BENIS LES CŒURS AMERS
(Edith Stein)
 
Bénis les cœurs, Seigneur, les cœurs amers.
Donne aux malades le soulagement,
Enseigne l’oubli à ceux que tu as privé de leur bien le plus cher.
Ne laisse personne sur la terre entière dans la détresse.
Bénis ceux qui sont dans la joie, protège-les Seigneur.
Moi, tu ne m’as jamais, à ce jour, délivrée de la tristesse.
Elle me pèse parfois beaucoup, néanmoins tu me donnes ta force
Et je peux ainsi la porter.
 
VIENS BIENTOT
(Anonyme)
 
Viens bientôt, sauveur du monde, lève-toi, clarté d’en haut.
Vrai soleil du jour nouveau, viens percer la nuit profonde.
 
Ta naissance dans l’histoire transfigure nos tourments
En douleurs d’enfantement où, déjà, surgit ta gloire.
 
Vois le mal et la souffrance et tant d’hommes chancelants
Dans l’immense enchaînement du mépris et des violences.
 
ABSENCE
(Anonyme)
Seigneur, je suis incapable de réagir, comme pétrifié.
Tout est mort en moi, figé, desséché, anéanti
Autour de moi, je ne vois qu’un grand vide, un gouffre béant qui m’attire
Et va m’engloutir.
Où que j’aille je ne trouve plus le moindre repos.
Je cherche en vain : plus personne…Pour moi, tout est solitude
Où es-tu mon Dieu ? Comment vas-tu me manifester ton secours ?
Je souffre tellement. Toi, du moins, ne m’abandonne pas
Tu es mon Dieu.

VIENS, SEIGNEUR
(Anonyme)

Quand le jour se fait lourd des ombres du passé et des craintes du lendemain
Donne-nous Seigneur, la clarté du regard sur le présent.
Quand l’esprit ressasse les fêlures d’hier et redoute les blessures à venir,
Décentre-nous, Seigneur, pour goûter le don de ta présence.
Que l’aujourd’hui lui-même prenne sa pleine mesure, sa juste mesure,
Celle d’un souffle et d’un infini, empli de Toi et tendu vers ton jour.
Que le cœur demeure éveillé et les sens en prière
Viens Seigneur. Amen

SOIS SANS CRAINTE !
(Marie-Hélène Manent)

« Sois sans crainte ! »
Comment cela pourrait-il être ?
Dès le matin, ma chair et mon cœur crient, l’incertitude, le doute et la peur m’habitent
La solitude est ma seule compagne !
Mais au cœur des ténèbres une petite lumière : quelqu’un frappe et vient à ma rencontre
Ce n’est pas un rêve : quelqu’un me regarde avec bienveillance
Un parfum de bonté m’enveloppe.
J’ose ouvrir les yeux, j’ose me laisser toucher. Une voix douce parvient à mes oreilles :
« Sois sans crainte, ose la confiance, accepte la main offerte pour traverser le gué ! »
Tout à coup apaisée, mon âme s’éveille et chante, la vie m’appelle encore à tisser du temps
Du neuf jaillit en moi…..
Et si c’était cela l’Espérance ?

FAIS DE MOI TON TEMOIN
(St Syméon)

O Christ, tu sais ma difficulté à avancer sur la route,
Tu sais combien les ennemis se sont déchaînés contre nous.
Tu sais, O mon Sauveur, la faiblesse et l’ignorance où je reste.
Ne suis-je pas le dernier de tous, le plus petit des hommes ?
Répands aujourd’hui sur moi ta miséricorde !
Que ta bonté comble mes déficiences et mes lacunes,
Qu’elle fasse de moi tout entier un homme sauvé,
Ton témoin qui ne manque jamais d’assurance !










J’AI SOIF DE TOI !
(Mère Térésa)

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe ! »
C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur jour et nuit.
Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être moi,
C’est moi qui suis là.
J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d’invitation
Qui me permettra d’entrer en toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais réellement venir.
Je serai toujours là sans faute
Silencieux et invisible, je viens avec l’infini pouvoir de mon amour
Je viens apportant tous les dons de l’Esprit Saint.
Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir,
Avec tout l’amour que j’ai pour toi,
Un amour au-delà de toute compréhension,
Un amour où chaque battement du cœur est celui que j’ai reçu du Père même.
Comme le Père m’a aimé, moi je vous ai aimés.
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever,
De t’unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t’apporter ma lumière
Je viens écarter les ténèbres et outs les doutes de ton cœur.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.


SI…..
(Maurice Bellet)

Si vous vous sentez nul et lamentable,
Avec une vie morne devant vous ou une vie ratée derrière vous,
N’en croyez rien !
Car même si c’est vrai, ce n’est pas la vérité,
La vérité de vous-même.
Combien de fois a-t-on vu des gens réputés médiocres ou incapables se révéler,
Quand l’évènement le leur a offert, capables, efficaces, généreux, héroïques ?
Ne vous mettez pas vous-même à la poubelle !
Si vous croyez en Dieu, sachez que croire en Dieu est croire qu’il vous est donné de vivre
Et que ce don vous justifie et qu’à partir de là,
Vous saurez bien donner le fruit qui est le vôtre.

Si vous êtes vieux, usé, las, déprimé, sans goût et sans vigueur,
Malade sans espoir de guérir, blessé dans votre chair, dans votre âme,
Quelle autre issue que l’amertume ou la glissade vers le néant ?
Mais il se rencontre aussi des gens ainsi navrés et qui sont pourtant paix et joie
Pour eux-mêmes et pour d’autres. Comment font-ils ?
Quelle source ont-ils découverte qui donne cette eau pure ?
Ils sont si pauvres que leur parole ou leur sourire est un trésor.
Mystérieusement, ils aiment la vie. Ils l’aiment par-delà ce que nous avons fait de nos vies, comme le don de cette présence que la mort même ne détruit pas. Ils sont déjà sur l’autre rive du fleuve éternité.


Jésus le Christ, Sauveur de toute vie, tu souffres avec ceux qui connaissent l’épreuve et toujours tu accueilles qui dépose en toi ses propres fardeaux.
Frère Roger, de Taizé


A DIEU QUI PARLE ET QUI SE TAIT
(Kierkegard)

Ne nous laisse jamais oublier que tu parles aussi quand tu te tais.
Donne-nous d’avoir cette confiance, quand nous attendons ta venue,
Que tu te tais par amour, comme tu parles par amour.
Que tu te taises ou que tu parles, tu es toujours le même Père
Le même cœur paternel ; tu nous guides par ta voix
Ou tu nous élèves par ton silence.


DE LA PEUR A LA GRACE
(Henry Nouwen)


Seigneur, dans mon agitation intérieure incessante,
Il me vient une pensée encourageante.
Peut-être agis-tu en moi d’une manière que je ne suis pas encore en mesure de percevoir ni de comprendre.
Mon esprit ne reste pas tourné vers toi
Mon cœur n’arrive pas à rester centré sur toi
Il me semble que tu es absent, que tu me laisses seul
Mais je m’accroche à toi dans la foi
Je crois que ton Esprit m’atteint au plus profond,
Au-delà de ce que je peux sentir ou penser.

Faiblesse



MARIE AU PIED DE LA CROIX
(Véronique Margron)

Marie, prends-nous en pitié dans nos heures de deuil et de tristesse.
Garde-nous sous ton manteau de tendresse quand nos vies s’échouent dans le désespoir, quand le cri ne peut plus surgir de nos nuits.
Prends-nous à tes côtés, toi qui te tiens au pied de ton Fils,
Transfigurée par l’amour offert jusqu’au bout par ton enfant.
Que cette affection nous prenne nous aussi qui sommes au pied de la croix.
Que nos yeux voient de l’intérieur la puissance de la faiblesse de l’amour.
Nous ne pouvons effacer nos heures de drames.
Mais que la passion de ton Fils, ton amour obstinément confiant,
Nous enveloppent d’une confiance renouvelée.




VIENS CHEZ MOI
(Jean Debruyne)


Seigneur, si tu passes par là, viens chez moi, entre donc.
Mais il vaut mieux que tu le saches : tu trouveras sûrement ma porte fermée.
J’ai toujours peur alors je mets le verrou.
Mais toi, tu sais bien comment entrer, surtout quand ma porte est fermée.
Tu arrives à passer même quand il n’y a pas de porte.
J’aime mieux te dire, Seigneur, si tu viens chez moi,
Tu ne trouveras pas grand-chose.
Si tu veux l’amour, il vaudrait mieux que tu en amènes.
Tu sais, mon amour à moi, il est plutôt rassis
Ce serait mieux que tu en apportes du frais.
Emballe le bien en le transportant, c’est si fragile l’amour !
Si tu avais aussi un peu d’espérance, de la vivace, de celle de ton jardin,
Ce serait bien d’en prendre un bouquet.
J’en ai tant besoin pour fleurir mon regard.
Et si encore, tu avais un peu de foi pour moi, rien qu’un peu,
Pas plus gros qu’un grain de moutarde,
Je déplacerai les montagnes.




TOI LE RESSUSCITE
(Frère Roger)


Toi le ressuscité, tu nous prends avec notre cœur tel qu’il est.
Pourquoi attendrions-nous que notre cœur soit changé pour aller à toi ?
Toi, tu le transfigures.
Avec nos propres épines, tu allumes un feu.
Et dans nos meurtrissures elles-mêmes,
Tu fais croître une fleur de désert, une fleur d’allégresse.


SOUVENEZ – VOUS

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,
Qu’on n’a jamais entendu dire
Qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
Imploré votre assistance, réclamé votre secours,
Ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô vierge des vierges, ô ma mère,
Je cours vers vous et gémissant sous le poids de mes péchés,
Je me prosterne à vos pieds.
O mère du Verbe, ne dédaignez pas mes prières, mais accueillez les f
Favorablement et daignez les exaucer.
Amen.



T’ATTENDRE
(Frère Roger de Taizé)

T’attendre….toi le Dieu vivant quand notre cœur en vient à nous condamner.
Tu es là, tellement plus grand que notre cœur
Et tu ne veux jamais la souffrance humaine.
Ta présence, c’est ta confiance déposée en nous, c’est aussi le pardon.
Tu oublies ce qui est en arrière de nous
Pour que nous nous tournions vers un devenir,
Pour être créateurs avec toi.
T’attendre, de jour et de nuit, c’est laisser s’élargir notre cœur.




Le chemin du pardon
(Michel Rondet)

Seigneur, me voici devant toi, toi le Christ mort sur la croix
Qui as porté nos souffrances, qui t’es chargé de nos douleurs.
Tu es le créateur qui est venu en ce monde pour partager notre condition
Me voici devant toi avec tout mon fardeau de ténèbres.
Je le remets à ta lumière, à ton amour sans limites
Que tu as pour moi et pour l’humanité entière.
Seigneur, je viens vers toi en toute confiance, sûr d’être pardonné et sauvé.


Merci d’être là
(Père Provencher, omi)

Quand la vie est une corvée, quand nos nuits sont remplies de cauchemars,
Merci d’être là, Seigneur, et d’être présent en nous.
Quand la maladie nous atteint, quand l’épreuve est lourde à porter,
Merci d’être là, Seigneur, et de nous tendre la main.
Quand nous sommes sans espérance, quand tout est noir à l’horizon,
Merci d’être là, Seigneur, et de nous apporter ta lumière.
Quand nous sommes seuls et oubliés,
Quand nous avons peur d’aimer et d’être aimés,
Merci d’être là, Seigneur, et de nous offrir ton amour.


CE SOIR, MON DIEU…
(Henriette Charasson)

Ce soir, mon Dieu, mon cœur est lourd et découragé.
L’âge que j’ai, la fatigue, la maladie,…….
Le silence et la solitude qui pèsent si lourdement…..
Ces difficultés, ces attentes……
Mes doutes, mes oublis….
L’angoisse des années à venir….
Mon Dieu, je vous l’offre puisque je n’ai que cela ce soir à vous offrir.

MARIE REFUGE

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve,
Mais de tous les dangers délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse .
J’AI CONFIANCE EN TOI
(Jeanine)

J’ai peur en ce jour de ce qui peut arriver,
Mais je sais que tu es là près de moi ;
Alors je remets tous mes soucis entre tes mains.

Pardonne mes péchés
Ne me garde pas éloigné de toi
Car même si je ne sais pas toujours te le montrer
Je t’aime.

Mon cœur a besoin de toi
Je dépose mon cœur dans le tien
Il a besoin de ton amour.


CONFIANCE

Seigneur, tu es miséricorde.
Quand viendra la nuit, il se peut que j’en doute
Quand viendra le doute, il se peut que j’en souffre
Quand viendra la souffrance, il se peut que je faiblisse
Tu seras là, Seigneur, au pli de ce mal.
Me croyant seul, je te saurai là
Là, si je le veux, j’entendrai ta voix
Comment ? je ne le sais pas encore
Mais de ton eau, j’aurai alors soif.


SOUTIENS MON COURAGE
(Pierre Dufresne)

Seigneur, il m’est difficile de comprendre et d’accepter cette souffrance
Toi, qui, durant toute ta vie terrestre as guéri les malades
Soutiens mon courage, donne-moi la sérénité, délivre-moi du mal.
Quand je ne trouverai plus les mots pour prier,
Accepte ma maladie comme une prière
Fais que cette épreuve me rapproche de toi
Souviens-toi de mes parents, de mes amis, des autres malades
De ceux et celles qui prennent soin de nous
Garde-nous Seigneur dans ton amour.


REFUGE

Seigneur, notre condition humaine est parfois lourde à porter,
Faite de toutes nos craintes et de toutes nos nuits.
Tu ne peux pas alléger nos souffrances en ce monde
Mais tu peux empêcher que nous sombrions dans la détresse
Ou le désespoir.
Parce que tu es sans cesse près de nous, avec nous,
Ton amour tout –puissant est notre refuge et notre consolation.




CANTIQUE DE JONAS
(Jonas 2,2-8)

Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur et lui me répond ;
Du ventre des enfers, j’appelle, tu écoutes ma voix.

Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers et le flot m’a cerné ;
Tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.

Et j’ai dit : me voici rejeté de devant tes yeux ;
Pourrai-je revoir encore ton temple saint ?

Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ;
Et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.




AIE PITIE, SEIGNEUR !
(Guillaume de Saint-Thierry – 12ème siècle)

Aie pitié, Seigneur, tiens ma main, ne me lâche pas.
Jamais, je ne te trouverai sans le secours de ta miséricorde
Et de ta bonté pour moi.
Mon cœur est prêt, ô Dieu. Fais moi comprendre ce que tu veux.
Je tâtonne en plein jour. Envois-moi, Seigneur, ta lumière et ta vérité.
Nourris-moi du pain de vie et abreuve-moi de l’eau du salut.


PRIERE DE L’EGLISE REFORMEE

Seigneur, tu m’as toujours donné la paix du lendemain
Et bien qu’angoissé aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours tracé la route du lendemain
Et bien qu’elle soit cachée aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours éclairé mes ténèbres
Et bien que sans lumière aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours parlé quand l’heure était propice
Et malgré ton silence aujourd’hui, je crois.


COMME UNE LUMIERE
(Robert Riber)

Seigneur, tu viens un peu comme la lumière ?
Cette lumière discrète et têtue qui,
Au plus fort de l’hiver, vient grignoter la nuit.
On ne dirait pas, mais chaque jour qui passe,
C’est un peu de nuit en moins.
Bien sûr, il n’y a pas d’excès, pas d’illuminations
Pas de feux d’artifice.
Mais l’obscurité s’en va chaque jour un peu plus.
Seigneur, si tu venais éclairer ma nuit.
Comme ça, tout doucement, discrètement.
Sûrement qu’au bout de la lutte,
C’est toi qui gagnerais et moi aussi, avec toi.
Seigneur, viens, comme la lumière, illuminer ma vi

TA PAROLE GUERIT
(Manuel Caré)

Ta parole guérit, elle touche au plus sensible de la souffrance.
Elle apaise ce qui s’agite, rend limpide ce qui se trouble.
Il suffit seulement de ton humble bienveillance pour que fleurisse la confiance.
Bousculés par la vie et les fragilités de l’âge,
Tu sais que notre cœur d’enfant a besoin de toi.



VENIR A LA LUMIERE
(Frère Roger)
Le plus important pour toi est de découvrir que Dieu t’aime.
Là est la source. Et son amour est présence et pardon.
Il t’aime même si tu penses ne pas l’aimer.
Et viendra un jour où tu lui diras : je t’aime, peut-être pas comme je voudrai, mais je t’aime….
Par son Esprit Saint, le ressuscité traverse pour le transfigurer
Même le plus déconcertant en toi.
Les pessimismes que tu portes sur toi-même se dissolvent.
Fais la chasse aux impressions sombres
Que peut secréter l’imagination.

LA NUIT N’EST JAMAIS COMPLETE
(Paul Eluard)
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis, puisque je l’affirme
Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire
Un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte
Des yeux attentifs, une vie,
La vie à se partager.

LA PRIERE DE LA SOUCHE
(Un moine bénédictin)
Seigneur, je t’offre la prière de la souche.
Taillée, émondée, rabotée, cognée, la souche est là,
Au bord du chemin.
Elle n’est ni propre, ni agréable, ni régulière
Mais elle est belle.
Belle de densité, belle de lourdeur et de fidélité.
Elle témoigne simplement par ce qu’elle est :
Enracinée dans le sol, collée encore à la glaise.
Tout en elle est tension vers le ciel.
Rien pourtant ne germe, mais tout est possible,
Car elle est le soubassement de la vie.
Seigneur, je t’offre la prière de la souche.
Je rêvais d’être la branche ou la fleur !
Tu as voulu que je sois la souche pesante et ignorée,
Témoignage muet de la vie qui vient.
J’accepte de n’être que pesant et lourd devant toi
Mais n’existant que par toi,
Pour la vie que tu mets en moi
Et qui sourd sans que je le sache.
Avec reconnaissance dans la joie, la paix et l’amour,
Tendu vers toi, Seigneur,
Je t’offre la prière de la souche.


SEIGNEUR, TU AS CONNU LA SOUFFRANCE
(Frère Roger)

Seigneur, tu as connu la souffrance et une mort scandaleuse sur la croix.
Tu viens nous rejoindre aujourd’hui
Dans nos propres souffrances physiques et psychologiques.
Par ta résurrection, tu nous montres
Que la vie peut renaître au cœur de nos blessures.
Ce chemin est semé d’embûches et d’échecs.
Loin de nous décourager, nous confions nos fragilités à l’Esprit Saint.
Qu’il nous aide à reprendre la route et à aller vers un avenir de paix
Vers un avenir qui rejoigne ta paix. Amen



PELERINS D’EMMAUS
(Abbé Pierre)

Seigneur Jésus, souviens-toi de cette petite maison, là-bas à Emmaüs,
Et du bout du chemin qui y conduit quand on vient de la grande route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir, tu abordas là-bas, souviens-toi de leurs cœurs abattus
Souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent, souviens-toi du feu dans l’âtre
Auprès duquel vous vous êtes assis et d’où ils se relèvent transformés
Et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour.

Regarde-nous, vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs,
Nous sommes tous des hommes qui peinons dans l’obscurité du soir
Las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi. Viens sur notre chemin
Brûle-nous le cœur à nous aussi. Entre avec nous t’asseoir à notre feu
Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour, nous nous relevions pour bondir,
Révéler la joie à tout homme au monde en l’Amour,
A jamais jusqu’à notre dernier souffle.


TU ME CONDUIS
(Edith Stein)

Laisse-moi, Seigneur, marcher sans voir sur les chemins qui sont les tiens.
Je ne veux pas savoir où tu me conduis.
Ne suis-je pas ton enfant ?
Tu es le Père de la Sagesse et aussi mon Père.
Même si tu me conduis à travers la nuit,
Tu me conduis vers toi.



LA CHANSON DE L’EVANGILE
(Gabriel Ringlet)
Peut-être est-ce cela le fond du fond de la chanson de l’Evangile :
Jésus vient « tout près » dire à chacune, à chacun,
Que la musique de sa voix est particulière.
Dieu a besoin de votre chanson
Même si vous êtes en ce moment sur un lit d’hôpital,
Même si la tendresse a déserté votre maison,
Même si votre chanson est désespérée parce que l’avenir vous paraît compromis……
Dieu a besoin de votre chanson
Soyez sans crainte, vous valez bien plus que tous les moineaux du monde !
Même vos cheveux sont tous comptés, même si vous êtes chauves…..
Dieu vous prend sur les genoux et vous caresse la tête :
« Une femme, dit-il, peut-elle oublier le petit qu’elle nourrit ?
quand bien même il lui arriverait de l’oublier, moi, jamais je ne t’oublierai.
Vois donc, je t’ai gravé sur les paumes de mes mains…. » (Isaïe 49, 15-16)


SI TU ……
(St Ambroise de Milan)
Si tu brûles de fièvre, il est la source qui rafraîchit
Si tu es oppressé par tes fautes, il est la délivrance
Si tu as besoin d’aide, il est la force
Si tu as peur de la mort, il est la vie
Si tu désires le ciel, il est la voie
Si tu fuis les ténèbres, il est la lumière
Si tu désires le ciel, il est la voie
Si tu as faim, il est la nourriture.

REPOSE-TOI DE TOUTE TA VIE
(Frère Luc de Taizé)
Viens à moi toi qui ploies sous le fardeau car je suis doux et humble de cœur.
Repose-toi de toute ta vie, abandonne-moi inquiétudes, peines, échecs.
Remets-moi tous ceux que tu portes, proches ou inconnus, amis ou ennemis.
Quelles que soient tes blessures et tes pauvretés,
Je n’ai pas peur, je n’ai pas honte de toi.
Tu es plus que tes reniements, tes fuites, ta complicité avec le mal.
Je t’attends, tu es ma joie pour toujours.
Accueille ma paix, j’ouvre en toi la source du pardon.
Tu ne seras pas vaincu par la violence, tu ne seras jamais seul.
Tu seras la demeure de Dieu, tu permettras à la vie de passer.


AU JOUR D’ANGOISSE

Seigneur ? Lorsque mon cœur lourd, noyé dans l’obscurité,
A tout oublié d e ta lumière,
Fais qu’une aile légère et silencieuse
Glisse sous la lourde porte de l’angoisse.
Oui, fais jaillir un rayon de ta grâce
Pour que les mots de louange renaissent à mes lèvres
Dans un goût de liberté retrouvée.

CHEMIN DE PAQUES
(Père Christian de Chergé)

Quand la nuit est là, quand la lumière n’a pas de nom en dehors de la foi,
Dieu de toute aurore, avec ton Fils en agonie, nous voulons Te bénir encore.

Quand la blessure est là, quand la vie n’a pas de nom en dehors de ta volonté,
Dieu affrontant toute mort avec le Fils blessé à jamais,
Nous voulons Te glorifier encore

Quand la lutte est là, quand la victoire n’a pas de nom en dehors de l’amour,
Dieu toujours plus fort, avec le Fils héritier de nos morts,
Nous voulons t’adorer encore.



SILENCE DE DIEU

Silence de Dieu au jardin d’agonie, Silence de Dieu qui rend la nuit plus noire,
Silence de Dieu quand la coupe est à boire,
Tu es l’enfantement d’une autre vie où la mort est changée, un matin, en victoire
Dieu, berger du silence.

Silence de Dieu quand l’arbre meurt en croix, Silence de Dieu tu deviens cette sève,
Silence de Dieu qui vit et qui relève
Tu donnes le fruit mûr du Golgotha qui germe en son tombeau, se redresse et se lève
Dieu, berger du silence.

Silence de Dieu qui alourdit nos croix, Silence de Dieu au temps de nos souffrances
Silence de Dieu qui ressemble à l’absence
Tu es saison d’hiver et de vents froids où germe en notre sol, lentement, ta semence
Dieu, berger du silence

Silence de Dieu dans la vie de Marie, Silence de Dieu, bonheur caché en elle
Silence de Dieu, dur aux pleurs maternelles,
Tu as choisi le secret de la nuit à l’heure d’enfanter la Parole Eternelle
Dieu, berger du silence


VIENS ROULER LA PIERRE
(Francine Carillo)

Je suis de glaise, Tu es de souffle
Je suis de cendre, Tu es de braise
Je suis de miettes, Tu es de pain
Je suis de larmes, Tu es de source
Je suis d’impasses, Tu es de chemin
Je suis d’absence, Tu es de veille
Je suis de houle, Tu es de paix

Viens rouler la pierre de mes enfermements
Que ta vie enfin traverse de Toi à moi !


MISERICORDE EST TON NOM
(A. Besnard)

Du fond de l’abîme, le mien et celui de tous mes frères
Je crie vers toi, Seigneur, Père !
Misère, je suis, Miséricorde est ton nom !
Dans l’attente de toi, aide-moi à reconnaître tes passages
Ouvre en moi une capacité d’écoute
Miséricorde est ton nom !

Tout mon désir est devant toi
Guéris mon regard, ouvre mes oreilles
Rends la parole à mes lèvres muettes
Miséricorde est ton nom !

Je sens toute ma pauvreté, tu connais ma misère
Et pourtant tu m’appelles
Ta fidélité est ma source, en elle est ma force et ma joie
Miséricorde est ton nom !

Jésus, je sais que je peux compter sur toi
Viens me prendre par la main pour me guider vers toi
Notre père, que ton règne vienne
Miséricorde es ton nom




Toi qui es en moi
(André Favreaux)

Toi qui es en moi et que je ne sais comment nommer,
Toi qui m’enveloppes de tendresse et de silence,
Toi qui habites en chacun, même le plus abimé ou le plus ignoble !
Quand je me sens faible ou démuni, que je me rappelle ta présence !
Quand j’en ai plein le dos, apprends-moi à partager ce qui me pèse !
Quand mes jambes sont lourdes, apprends-moi à m’arrêter et alléger la monture !
Quand la digestion est difficile, apprends-moi à mâcher et savourer le quotidien !

Quand je suis pris aux entrailles, apprends-moi à nommer et gérer mes émotions !
Quand la tête me fait mal, libère mon esprit de la crainte et de l’angoisse !
Quand mon cœur saigne, place sur mon chemin un messager de l’espoir !
Quand mon corps sera meurtri ou blessé, ravive en moi l’amour et la foi !
Et quand les forces m’abandonneront, que je sache me reposer en toi !



ENDURER LE MALHEUR
(Francine Carillo)

Dans les matins délavés, quand il faut renouer avec les gestes de toujours,
Endurer un autre jour, se maquiller l’âme et les donner l’air,
On cherche l’erreur ou plutôt l’auteur de son inépuisable malheur.
On interroge l’origine, on met à la question un dieu que l’on peint en démon.
Qu’il s’explique enfin cet étrange créateur qui donne un vie d’où peut se retirer l’envie !



QUAND TOUT VA MAL
(Michel Wagner)

Il y a des jours comme cela. Des jours où tout va mal.
Où la nuit du monde rôde autour de moi, et pire, distille son néant en moi.
Où que je me tourne, ce ne sont que murs d’indifférence,
Concours de malchances, complots contre moi.
Mon premier reflexe est de t’en rendre responsable,
Puisque tu es censé tout diriger. Ou de penser que tu t’es endormi,
Que tu m’as oublié, toi dont la tâche est de veiller sur moi.
Jésus lui-même, en Gethsémani lança au Golgotha le psaume de l’abandon.
Et moi, Seigneur, qui ne suis pas Jésus, mais seulement ce petit être fragile
Et vite découragé, écoute-moi et prends pitié.
Envoie quelqu’un vers moi, l’un de tes anges, ou simplement un ami.
Qu’il vienne de ta part rallumer mon courage et me découvrir un coin de ton ciel.
Pour toi, c’est sans doute peu de chose, mais pour moi, ce peu est beaucoup.
Merci Seigneur.




QUAND DIEU NE REPOND PAS
(Michel Wagner)


Que le téléphone sonne dans le vide, cela arrive.
Que mon plombier soit absent, mon médecin indisponible,
Et le facteur en vacances, je puis encore le comprendre.
Mais que toi, mon Seigneur, tu demeures sourd à mon appel
Alors que je cris vers toi ! Cela je ne le comprends pas.
Je suis exigeant, je le sais.
Mais ne l’es-tu pas un peu, toi aussi, envers tes enfants ?
Des heures, des semaines, que je t’appelle.
Et toujours rien ; ton silence est oppressant.
Serait-ce que ma demande est déplacée,
Qu’elle va à l’encontre de ta volonté ?
Serait-ce que tu as déjà répondu et que je ne t’ai pas entendu ?
Serait-ce que tu n’as pas de réponse à ma question ?
Serait-ce que je doive la chercher et la trouver moi-même ?
Je t’appellerai encore et encore, jusqu’à ce que tu fasses la paix en moi
Et que je n’aie plus rien d’autre à te dire que « Loué sois-tu ! »
Amen.




LA PRIERE IMPOSSIBLE
(Michel Wagner)


Aujourd’hui, je ne prierai pas !
Parce que je n’en ai pas envie, parce que je n’ai rien à te dire.
Parce que je ne suis pas sûr que cela serve à quelque chose de prier.
Pire même !
Je me demande si tu es là, si tu écoutes,
Si tu n’en a pas assez de moi comme aujourd’hui j’en ai assez de toi.
Tu sais, j’arrive très bien à vivre sans toi.
Et pas seulement moi, mais la plupart des gens que je connais
Se passent très bien de toi…..
Je te mets aux abonnés absents…..
Je laisse quand même mon répondeur…..Sait-on jamais……
S’il te prenait l’idée de m’appeler !
C’est une pauvre prière que cette prière impossible
Mais aujourd’hui, c’est ma seule prière possible.
A plus tard !





QUE TA LUMIERE ECLAIRE MA NUIT
(Michel Hubaut)

De jour et de nuit, l’angoisse me ronge.
Je n’ai même plus la force de pleurer. Je ne sais plus prier.
Je ne suis qu’un corps qui a mal, un pauvre petit animal
Qui en a assez de souffrir et qui a peur de mourir.
C’est trop long Seigneur ! C’est trop long !
Au cœur de ton silence, ouvre mon cœur à ta discrète et fidèle présence.
Apaise-moi, fortifie-moi. Donne-moi la force de lutter avec Toi
Et de m’abandonner, jour après jour, à ton Amour.
Que ta lumière éclaire ma nuit comme le soleil qui caresse le rebord de mon lit.
Tourne vers moi ton Visage. Je crois que tu m’aimes.
Entre tes mains, je remets mon esprit.

JESUS LUMIERE
(Frère Roger de Taizé)

Jésus, lumière de nos cœurs,
Depuis ta résurrection, tu viens à nous.
Ou que nous en soyons, toujours tu nous attends.
Et tu nous dis : « Venez à moi, vous qui peinez sous le fardeau,
Vous trouverez l’apaisement. »

APPRENDS-NOUS A PRIER
(Frère Roger de Taizé)

Esprit du Christ ressuscité, Saint Esprit,
Si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière
Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors, toi, le Dieu vivant, tu entres dans notre âme de pauvre
Tu entres dans notre faiblesse et tu lis en nos cœurs nos intentions authentiques.
Et ton Esprit vient au-dedans de nous, il vient exprimer l’inexprimable
A travers d’humbles paroles, et des soupirs et des silences.
Et tu nous dis : Ne te préoccupe de rien, ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier
Sache-le, dans ton attente priante, j’ai déjà ouvert le chemin